Epiphaniques mesures comme des états d'être laissés, ma peinture est un suaire corporé du dedans, juste l'apparition de l'âme de l'ombre ou de l'ombre de l'âme.

Comme tout artiste, gardien d'innommables secrets immolés, inexplorés, je décline ce que je perçois dans le suaire sacré de l'humain.

Dans le reflet du temps qui fait marge, dans un feu d'inconcevable amour, le jeu des miroirs reste fin.

Avec l'art comme vecteur, l'amour est encore possible.

La salamandre est le gardien du feu, sauf que je ne peins pas de salamandre.

JMS le 2 août 2014

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